Ce manque d'enquête avant que les provinces adoptent le modèle dORS entraîne une augmentation
des frais administratifs, peu de transfert des ressources des institutions vers les soins à domicile ou
les soins de santé publique, et de fortes demandes pour toucher plus dargent. Les provinces doivent
reprendre le rôle de leadership et délaboration de politiques quelles ont abandonné plutôt que de
laisser chaque ORS « faire ce quil veut ».
« Je suis favorable à un programme national de soins à domicile », commence-t-elle par dire, « mais je
préfère quil soit créé dans le cadre dune loi distincte plutôt que dans celle de la LCS ». Les soins à
domicile sont particuliers en ce sens quils regroupent les soins de santé et le soutien social, laccent
étant mis sur ce dernier point.
Mme Shapiro ajoute quelle est sérieusement préoccupée par la question de la valeur des ORS et
quelle est « consternée de voir quautant de provinces ont décidé den créer sans même procéder à
des essais ou évaluations ».
« Nous semblons aujourdhui prêts à nous accrocher à un autre wagon », ajoute-t-elle, soit celui des
soins primaires, ce qui signifie des choses différentes pour différentes personnes. Au lieu dadopter une
autre panacée, le Canada doit redonner vie au système de santé publique de première ligne par
lintermédiaire de programmes qui desservent tout le monde, quel que soit leur âge, et qui font la
promotion de la santé en insistant sur des comportements sains, en garantissant un bon
environnement et en améliorant les conditions de vie des membres les plus pauvres de notre société.
Parlant en son propre nom, Mme Shapiro précise quelle abordera trois thèmes, soit les soins à
domicile, les offices régionaux de la santé (ORS) et les soins primaires.